INTERVIEW
La Femme
Rock Machine, le tout nouvel album du groupe, est disponible depuis le 11 octobre. Après deux années à travailler sur ce nouvel opus, ce projet rafraîchissant voit enfin le jour. Un retour vibrant dans les 80’s, qui appelle à renouer avec les styles emblématiques et excentriques de l’époque Punk. Pour cette occasion, Sacha Got, co-fondateur du groupe avec Marlon Magnée, livre une interview exclusive à Paula Magazine. Rencontre avec le groupe à Biarritz, leur ville d’origine, là où tout a commencé.
Rock Machine, le tout nouvel album du groupe, est disponible depuis le 11 octobre. Pour cette occasion, Sacha Got, co-fondateur du groupe avec Marlon Magnée, livre une interview exclusive à Paula Magazine. Rencontre avec le groupe à Biarritz, leur ville d’origine, là où tout a commencé.
Article & Interview Emeline Labat
Photographies Amanda Rougier
Leur sixième album, entièrement composé en anglais, s’inscrit dans la continuité d’une trilogie à thème, après Paris-Hawaï et Teatro Lúcido. Fidèle à son univers singulier et décalé, le groupe nous plonge au coeur de sonorités rétro, rock et envoûtantes. Leur créativité sans limites continue de surprendre, notamment avec des morceaux délirants comme I Gonna Make a Hit qui brise les codes et évite le déjà vu. De la complémentarité des membres du groupe résulte des mélodies maîtrisées mêlant une esthétique sombre et mystérieuse.
Marlon Magnée et Sacha Got – les deux créateurs de La Femme – ont grandi en plein coeur de Biarritz, dans le quartier Bibi Beaurivage. C’est là qu’ont vu le jour leurs premières ébauches musicales, entre le skatepark et les vagues. Amateurs de Cold Wave des 70’s et de Surf Music, ils manient divers styles avec une curiosité plurielle. Dans un registre assurément rock et punk « à la New Order », l’album Rock Machine n’a pas fini de faire vibrer son public, avec une tournée qui commence dès novembre aux États-Unis et l’an prochain dans toute l’Europe. Sans oublier une date à l’Accor Arena de Paris le 26 novembre 2025…
Veste à paillettes, cuir et mulet, Welcome to the clover paradise.
Après deux années à travailler sur ce nouvel opus, ce projet rafraîchissant voit enfin le jour. Un retour vibrant dans les 80’s, qui appelle à renouer avec les styles emblématiques et excentriques de l’époque Punk.
Ce sixième album, entièrement composé en anglais, s’inscrit dans la continuité d’une trilogie à thème, après Paris-Hawaï et Teatro Lúcido. Fidèle à son univers singulier et décalé, le groupe nous plonge au coeur de sonorités rétro, rock et envoûtantes. Leur créativité sans limites continue de surprendre, notamment avec des morceaux délirants comme I Gonna Make a Hit qui brise les codes et évite le déjà vu. De la complémentarité des membres du groupe résulte des mélodies maîtrisées mêlant une esthétique sombre et mystérieuse.
Marlon Magnée et Sacha Got – les deux créateurs de La Femme – ont grandi en plein coeur de Biarritz, dans le quartier Bibi Beaurivage. C’est là qu’ont vu le jour leurs premières ébauches musicales, entre le skatepark et les vagues. Amateurs de Cold Wave des 70’s et de Surf Music, ils manient divers styles avec une curiosité plurielle. Dans un registre assurément rock et punk « à la New Order », l’album Rock Machine n’a pas fini de faire vibrer son public, avec une tournée qui commence dès novembre aux États-Unis et l’an prochain dans toute l’Europe. Sans oublier une date à l’Accor Arena de Paris le 26 novembre 2025…
Veste à paillettes, cuir et mulet, Welcome to the clover paradise.
Entretien avec Sacha Got, co-fondateur du groupe.
Paula Magazine - Quels sont les débuts de La Femme ?
Sacha Got – Avec Marlon, on a grandi dans le quartier Bibi Beaurivage et les Halles de Biarritz. Entre le surf, le skate, on avait pas mal de points communs. On s’est ensuite mis à faire de la musique ensemble, avant de partir sur Paris et fonder le groupe en 2010 avec Sam le bassiste, Noé le batteur et Clémence la chanteuse.
Comment composez-vous les musiques, quel est votre process ?
SG – Cela dépend des musiques, souvent on part de l’instrumental, sur lequel on pose des paroles. Je prends pas mal de notes avec un dictaphone, que ce soit des idées en vrac dans la rue, des mélodies, des bouts de paroles. On part parfois d’une globalité, sans sujet précis, et on compose ensuite avec.
« On veut conserver cette excitation de créer des morceaux originaux. »
Comment vous répartissez-vous le travail?
SG – Les morceaux partent de Marlon ou de moi, on retravaille nos idées ensemble, on est complémentaires. Parfois il part d’une instrumentale où je vais pouvoir ajouter des paroles dessus, parfois c’est l’inverse.
Vos albums ont des styles très différents, quelles sont vos inspirations?
SG – Paris Hawaï s’inspire de la musique Hawaïenne mais nous n’y sommes jamais allés. Grâce à internet, on peut s’imprégner d’une musique, d’une atmosphère, sans parfois même jamais s’y être rendu. L’album Teatro Lúcido s’inspire à la fois de la culture espagnole et mexicaine, c’est un lieu réel à Mexico City, un vieux théâtre où l’on a fait pas mal de concerts. Un endroit assez cool artistiquement, avec des performances ou des soirées costumées à l’ancienne. On a adoré cet endroit et ça nous paraissait une évidence que l’album porte son nom.
Est-ce une volonté de diversifier le style de vos albums ?
SG – Au début nos premiers morceaux étaient très proches au niveau du style, comme Sur la planche ou Anti-taxi. Mais dès le début, on ne souhaitait pas rester dans un même style, par peur de s’ennuyer. On voulait se diversifier, explorer différents univers, des années passées, ne pas se mettre de barrières. C’est ça qui nous permet de ne pas tourner en rond et de créer des morceaux originaux, les sources d’inspiration sont infinies. On explore même diverses langues, que l’on a apprises durant nos tournées à l’étranger. Ce qui a déjà été fait ne nous intéresse pas, on veut conserver cette excitation de créer des morceaux originaux.
Le fait d'être originaires de Biarritz a-t-il un impact sur vos créations ?
SG – L’inspiration vient de partout, dans la vie de chacun, des choses artistiques: des films, des musiques, mais aussi des événements que tu vis, des lieux. Grandir à Biarritz, forcément que cela nous a inspiré, c’est un lieu très fort, qui t’imprègne consciemment ou inconsciemment. Grandir en ville amène une dimension différente que de grandir au bord de l’océan. On est sensible à la nature, à un coucher de soleil, à la surf culture. Le morceau Sur la Planche n’aurait peut être jamais vu le jour si l’on ne faisait pas de surf, tout comme Vagues.
Des artistes qui inspirent La Femme ?
SG – Il y a un artiste du Pays Basque que j’aime beaucoup qui s’appelle Zézé, il joue de plusieurs instruments traditionnels du monde comme le txistu, des bombardes, le duduk, sur des rythmes techno. Il se produit assez localement et on a déjà collaboré avec lui.
Votre plus belle tournée?
SG – C’est souvent très différent. Je dirais le Mexique, un des endroits les plus marrants où l’on a l’habitude de jouer.
Des projets à venir ?
SG – Le nouvel album Rock Machine, disponible dès le 11 octobre! Et une tournée en novembre aux Etats-Unis puis en Europe l’année prochaine.